Communiqué du POID de Boissy, le 10 septembre 2019

Que penser d’un ministre qui, pour les seuls collèges de notre secteur, porte la responsabilité de supprimer une classe et un poste d’enseignant à Blaise Cendrars et autant à D. Fery, et d’être incapable d’empêcher que ne manquent 9 enseignants à Korczak et 2 à Dunois ?

Que c’est un incompétent ou bien qu’il joue délibérément contre l’Education nationale dont il est institutionnellement le garant

!Depuis une semaine maintenant, au collège Blaise Cendrars, les enseignants, avec les syndicats SNES et FO, se battent sur la revendication du rétablissement immédiat de la classe de 4ème et du poste d’enseignant supprimés en plein mois de juillet. Les parents les ont massivement rejoints en répondant à leur appel de garder leurs enfants à la maison: hier, on ne comptait qu’un très petit nombre d’élèves dans les classes

. L’inspection d’académie ne répond pas. Elle n’a su jusqu’ici qu’envoyer des appariteurs pour tenter d’impressionner les parents. En vain, naturellement !Hier soir, plus d’une cinquantaine d’entre eux étaient assemblés avec les enseignants et leurs organisations syndicales. Ils ont pris acte avec satisfaction du soutien du maire et adopté à l’unanimité une motion. Ils ont affirmé que, dans l’unité, parents et enseignants maintenaient leur revendication, qu’ils invitaient les parents à continuer à garder leurs enfants à la maison, qu’ils se rendraient demain mercredi à 15h à l’inspection académique pour y être reçus et qu’en tout état de cause, ils se réuniraient de nouveau pour examiner les réponses reçues par le maire de son côté et par la délégation jeudi à 17h30 au collège

.Combien de collégiens et de lycéens, dans tout le pays, se retrouvent dans cette situation de sabotage de leur scolarité ! Pour le POID qui apporte tout son soutien aux parents et aux enseignants du collège Cendrars, cette résistance d’un collège pose la question d’un mouvement des parents et des enseignants de tous les établissements scolaires contre Blanquer-Macron, comme les grèves de centaines de services des urgences dans les hôpitaux posent la question de LA grève de l’ensemble des hospitaliers contre Buzyn-Macron. Tout accuse ce gouvernement !

photo mise en avant : Par Marion Kremp @marionkremp pour le Parisien

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